Durant cet atelier nous réaliserons des architectures dont le but sera d’interagir avec la lumière du soleil. A l’aide d’instruments de navigation, nous en ramènerons un semblant dans l’atelier : ensuite nous viendrons décalquer les lumières et ombres projetées au sol tout au long de l’après-midi pour fixer le déplacement du Soleil et ce qu’il nous indique à propos du passage du temps, entre bâti et cadran solaire. Puis nous jouerons des grandeurs en allant photographier ces maquettes hors de l’atelier près de la digue, en écho à l’exposition de Philippe de Gobert

Nous allons bâtir des habitats pour la lumière, dans lesquels elle pourra glisser, rebondir, traverser, pour illuminer ou ombrager l’architecture et ce qui l’environne. A l’aide d’instruments de navigation et d’une lampe, nous imiterons l’astre et son déplacement dans l’espace et le temps pour que les lumières et ombres projetées des maquettes deviennent des sortes de cadrans solaires colorés, fixant des traces du passage du temps en volume et en couleurs.

Après ce travail en atelier sous lumière « artificielle » nous irons mettre ces volumes en perspective sous le soleil près de la digue pour les photographier en leur donnant une plus grande échelle, en écho à l’exposition de Philippe de Gobert.