Eloïse Oger, Présidente
Patrick Gravé, Trésorier
Artistes/membres permanents:
Julie Aubourg,
Noémie Lanos et Florian Gravé (Flor & Noze),
Alexandre Le Bourgeois.
LES MEMBRES
ELOÏSE OGER
PATRICK GRAVE
Accompagner les artistes et les projets culturels ou innovants est un véritable moteur dans
ma vie personnelle et professionnelle.
Je suis enthousiasmée par le croisement des disciplines, le travail d’équipe, le regard du
public face aux œuvres, la rencontre entre les personnes d’horizons différents, le partage.
Je suis fascinée par le processus de création, par l’émulation que créé le travail collectif,
par l’effet que peut provoquer la participation des citoyens à des projets culturels.
Participer à la création d’un LHAB, c’est vivre une nouvelle aventure humaine.
Flör et Noze
Julie Aubourg
Alexandre Le Bourgeois
Flor & Noze sont un duo d’artistes
Ils explorent le monde tels des chasseurs de légendes, inventent des contes ou revisitent les mythes de tous les continents en les illustrant. La trame de leur dessin très géométrique et leurs choix de coloris très saturés rappellent les vitraux chargés d’histoires, de croyances et de lumière.
Artistes « touche-à -tout », ils peignent des histoires, écrivent des tableaux, peignent des fresques dans les rues, construisent des installations plantées sur l’espace public. Leur thème de prédilection est la nature et ses célébrations, auxquels ils rendent hommage en travaillant la terre, en plantant des graines, dessinant des fleurs, construisant des arbres, concevant des lieux d’enracinement évasif...
Flor & Noze s’aventurent régulièrement en France et à l’étranger, Ils peignent les tiers-lieux pour y rencontrer sa faune et sa flore, y résident pour y apprendre des techniques et des cultures, peignent dans la rue pour être au plus près de ses habitants. Après des années de travaux communs en France et à l’étranger, ils posent leur valises dans leur ville natale, Le Havre, et intègrent un atelier au Fort de Tourneville en 2019. Ils travaillent alors avec les Jardins suspendus, le Muséum d’histoire naturelle, la friche culturelle du Fort! , la fabrique des quartiers Sud, la Fabrique Louis Blanc, et avec des associations tel que les Amarts ou Are you Graffing ?
Leur pratique se veut également pédagogique, ils invitent volontiers les publics à participer au processus de création lors de leurs ateliers. Le duo réalise fréquemment des fresques participatives désireux de faire découvrir leur univers et leur pratique. Ils ont pu travailler avec diverses structures: musées, centres sociaux, écoles, collèges, institut spécialisés, associations.
L’apparence a première vue abstraite de leur peinture en facettes cache une figuration bien déterminée par les artistes mais qui laisse aussi la place aux interprétations de chacun, libre de s’y perdre au gré de leur imagination. Un rêveur pourra s’inventer des histoires et les raconter à ses spectateurs, un fan des énigmes du Mickey magazine s’attardera sur les contes qu’ils illustrent pour y déceler l’intrigue picturale, un fétichiste des hiboux dira « moi aussi je collectionne les hiboux » alors qu’on a pas représenté d’hibou, un papa avec sa poussette dira « moi aussi j’faisais du graff quand j’étais jeune ! » un énième dira «et vous arrivez à en vivre? » Un oh dis donc dira « oh dis donc c’est joli les couleurs ». Un intellectuel qui dira « et une dernière question, après je vous laisse peindre … ça n’a pas de vocation anthropologique ? » et quand on a construit une table et qu’un enfant pourra monter dessus parce qu’à la maison ça ne se fait pas et quand on a construit un banc et qu’une nouvelle histoire pourra s’écrire ce sera déjà ça!
Bref le simple plaisir de vivre la rue et ses cocasseries !
facebook & instagram @florandnoze
Julie Aubourg est une artiste polyvalente travaillant sur le temps, la répétition, l’espace, les volumes.
Son processus de travail s’appuie sur la contemplation, la méditation et le ressenti mais aussi dans l’action de mouvements répétitifs ...
Afin d’ouvrir une porte pour changer la perception du monde.
Le résultat de son travail se traduit par des installations, fresques, collages, découpages, montages photographiques, volumes.
Je travaille avec la lumière du soleil sur, dans et par rapport à l’architecture, permettant d’établir un dialogue avec ce lieu qu’est l’espace urbain. Je cherche à matérialiser la lumière solaire et son passage, le temps et son écoulement. Garder des traces du temps par le déplacement de la lumière qui décline ces formes géométriques sur certaines surfaces. J’attends le soleil depuis la fenêtre, regarde sa trajectoire, où il envoie ses rayons, comment il interagit avec l’architecture. À l’échelle de la maquette, d’une façade, de plusieurs immeubles, de la ville, du réel et du fictif. Le suivre, contempler ses rythmes cycliques et leurs déclinaisons. Différence et répétition. C’est pour moi une sorte de spectacle dans lequel chaque morceau de bâtiment est un acteur dont le rôle diffère par son exposition et son emplacement, la lumière s’apposant différemment sur chaque partie.